[ Read my interview with Shaye in Voir ]
(2 Mar) Zodiac (2007, David Fincher) [ review ] 59
(5 Mar) I Think I Love My Wife (2007, Chris Rock)41
[ Vite, on produit un remake hollywoodien de “L’Amour l’après-midi” d’Éric Rohmer : à qui faites-vous appel pour scénariser, réaliser et jouer dans cette nouvelle version de l’histoire d’un père de famille qui contemple la possibilité de tromper sa femme? Chris Rock, bien sûr! La parenté entre le légendaire cinéaste français et celui qui nous a donné “Head of State” est évidente, non? Et lorsque vous regardez un conte moral de Rohmer, ne trouvez-vous pas que ça manque d’humour racial, de vulgarité et de gags de Viagra? Trêve de sarcasme, même si on passe outre l’incongruité de l’entreprise, “I Think I Love My Wife” souffre de la fadeur de la réalisation et des capacités dramatiques limitées de Rock, plus à l’aise en mode comique. ]
(5 Mar) 300 (2007, Zack Snyder)68
[ 480 B.C. Leonidas and the 300 bravest Spartans are about to take on the army of Xerses, which is a million man strong. It’s a suicide mission, but they fully intend to give the Persian one hell of a fight before they die. Or, in the words of William Wallace: “They may take our lives, but they’ll never take our freedooooooom!” Because let’s admit it, it’s impossible not to think of “Braveheart” while watching “300”. Even though the Battle of Thermopylae took place many centuries before the First War of Scottish Independence, in movie terms, there’s no doubt that Mel Gibson’s film influenced Zack Snyder’s. Alas, whereas Gibson, in all his marvellous madness, really orchestrated epic mayhem involving thousands of extras clashing iron and making (fake) blood spurt, Snyder mostly relies on CGI and we can tell. The action sequences are still exciting, but they make us feel more like we’re in a videogame than on a battleground. At its best when it contents itself with recreating the imagery and the gallows humor of Frank Miller’s graphic novel, “300” suffers when it cuts away to unnecessary, dull scenes involving the Spartan queen and the Senate. During those, we just long to return to Leonidas, who’s played with brash bravado by a bigger than life Gerald Butler, who might be the best thing about the whole thing. ]
(6 Mar) No Holds Barred (1989, Thomas J. Wright)35
[ Whoa, this is so hilariously dumb, macho and ridiculous, it makes “Road House” look like “Casablanca”; it makes “Rocky IV” look like “Raging Bull”! Hulk Hogan, man… ]
(8 Mar) South Park 11.1 (2007, Trey Parker)
[ BUTTERS – “Fellas! Fellas! Come quick! Cartman is gonna fight the midget!” ]
(12 Mar) la Môme (2007, Olivier Dahan)32
[ La vie en rose? La vie morose is more like it. ]
(15 Mar) Échangistes (2007, Simon Boisvert)66
[ Pendant que certains désespèrent en attendant l’aval des institutions, de plus en plus de cinéastes prennent le pari de se financer eux-mêmes et de tourner envers et contre tous – Simon Boisvert en est un. Pourtant, malgré son budget modeste et ses acteurs peu connus, Échangistes est un film accessible et divertissant. Comme le titre l’annonce sans équivoque, le thème est ici l’échangisme, l’un des derniers tabous de notre société. En dépit du sujet et du fait que l’un des personnages est un voyeur (Sylvain Latendresse), le film lui-même ne fait pas dans le voyeurisme, préférant être suggestif qu’explicite. Échangistes présente des personnages bien définis, qui évoluent et révèlent de nouvelles facettes au cours du film, allant au-delà des stéréotypes. On pense notamment au couple où c’est le mari (Erwin Weche) qui pousse son épouse (Kina Beauchemin) à devenir échangiste, mais c’est finalement lui qui devient jaloux. Si tous les personnages possèdent certaines nuances, l’impression dominante est quand même que Boisvert est dur avec les hommes, alors qu’il a de l’empathie pour les femmes, particulièrement celle interprétée par Diana Lewis. ]
(15 Mar) South Park 11.2 (2007, Trey Parker)
[ CARTMAN – “I went home to alter the picture of me with Butters’ penis in my mouth to look like Kyle, and it was GONE! I swear to God Kyle, if you don’t give it back right now, I’m gonna break your fucking Jew legs right here!” ]
(16 Mar) À vos marques… Party! (2007, Frédérick D’Amours)64
[ Maintenant que ce premier film d’ados québécois arrive sur nos écrans, nous nous demandons pourquoi personne n’y a pensé auparavant. Certes, nous avons souvent pu voir des adolescents sur nos écrans, de Sonatine de Micheline Lanctôt à La Rage de l’ange de Dan Bigras, mais le jeune public avait sans doute hâte de voir un reflet moins attristant de ce qu’il vit. Après tout, être adolescent ne se résume pas qu’au suicide, aux gangs de rue et à la drogue! À l’école secondaire, chaque jour amène son lot de petites joutes sociales qui paraissent si cruciales quand on est plongé dedans. Il y a ce mélange d’envie et de mépris qu’on ressent pour la clique populaire (dominée ici par l’aguichante Catherine de Léan), les vrais amis (Mariloup Wolfe, Alexandre Despatie) qui n’en ont rien à faire qu’on ne soit pas considéré cool par la dite clique, les adultes (Sylvie Moreau, Hélène Bourgeois-Leclerc) qui nous embêtent, mais qui ne veulent généralement que notre bien. Et puis, il y a les premiers émois romantiques, les papillons dans le ventre quand on la ou le croise entre les casiers, le courage qu’on doit prendre à deux mains (moites) pour lui demander de nous accompagner au bal de finissants… À vos marques… Party! est un film sans prétention, si ce n’est celle de fidèlement communiquer comment on se sent à cet âge. Avec ses images ensoleillées, son montage vif et sa musique mur à mur, ce premier film de Frédérick d’Amours n’a pas grand-chose à envier à ses équivalents américains. Surtout que le scénario de Caroline Héroux et Martine Pagé, tout en restant léger, étoffe un peu la formule éprouvée de la fille faussement laide (Mélissa Desormeaux-Poulin) qui gagne le coeur du plus beau mec de l’école (Jason Roy Léveillée) en donnant des préoccupations supplémentaires aux personnages. Ainsi, l’héroïne du film s’épanouit non seulement en s’ouvrant à l’amour, mais aussi à travers sa passion pour la natation et en se réconciliant avec l’idée que ses parents (Guy Jodoin et Marina Orsini) aient divorcé. Du moins qu’on puisse passer par-dessus les inévitables clichés du genre, le fait que la majorité des acteurs ne soient plus ados depuis longtemps et le placement de produits (des serviettes Super Écran, vraiment?), À vos marques… Party! s’avère drôle et touchant. ]
(21 Mar) Requiem pour un beau sans-coeur (1992, Robert Morin)90
[ What a bloody great flick. Think of a ruthless gangster movie, say, “GoodFellas”, but with much more lowlife, street-level, heck, down in the gutter criminals. Plus, make it more intimate, the character study of a sociopath – think “Taxi Driver”, if we’re to stick to the Scorsese canon. But we can’t do that, because there’s no way I can avoid bringing up “Rashomon”, as Morin has that multiple versions of the same story thing going on. Except that he doesn’t go for just 3 but 8 different points of view, and most of the film is in actual POV shots from each of those characters: a young boy, a cop, a tabloid reporter, an old lady, a lawyer, a stripper, a factory girl, a henchman… And finally, the man who’s at the centre of all their lives for the couple of days over which the movie takes place, a recently escaped jailbird masterfully played by Gildor Roy. Gripping and thought-provoking, “Requiem” is one of many Morin pictures that wonderfully plays around with the boundaries between film and video, fiction and documentary, comedy and tragedy. Plus there’s a must-see cameo from a young Grégory Charles! ]
(21 Mar) South Park 11.3 (2007, Trey Parker)
[ KYLE – “That’s retarded! You didn’t come up with that experiment, Cartman, you saw it in that movie The Thing! ]
(22 Mar) The 13th Warrior (1999, John McTiernan)57 [ first viewing: 29 ]
[ When I first saw the flick 5 years ago, I dismissed it as a “Muddy, dark, mostly dull story about Vikings, cannibals and crap.” All that still applies but, upon this Jean Carlo-prompted second viewing, I gotta admit I somewhat underrated it. Once you know you won’t get much of a story or character development, you can sit back and enjoy the quality of the craftsmanship, the basic coolness of the concept (Arab dude + Norsemen vs. bear-like “eaters of the dead”) and the badass, gory action. ]
(26 Mar) The Lookout (2007, Scott Frank)80
[ Reviewed for Voir ]
(28 Mar) Les cavaliers de la canette (2006, Louis Champagne)50
[ Reviewed for Voir ]
(28 Mar) Fast Food Nation (2006, Richard Linklater)42
[ Part of the Directors Series ]
(29 Mar) South Park 11.4 (2007, Trey Parker)
[ SECRET SERVICE DIRECTOR – “We do this my way! I’m the one in charge!”
KYLE – “Not anymore you’re not.”
SECRET SERVICE DIRECTOR – “Oh! Snap.” ]
(31 Mar) Are We Done Yet? (2007, Steve Carr)
[ Or: A Further Instalment In How Ice Cube Went From N.W.A. To N. Without Attitude. Seriously, man, how can you go from gangsta rapper to modern-day Chevy Chase? Dignity, always dignity. ]
February / April